Les identités plurielles peuvent elles être reconstruites et dans quelle mesure?
Ce dont j'ai peur et c'est ce dont tu as conscience, c'est que ces mots jetés sur la page pour entretenir un besoin de vie et de continuité ne deviennent par la suite la base sur laquelle se jetteront des milliers de commentateurs pour faire des profits substantiels. Ce que tu écris rendra riche des milliers de littérateurs, c'est un peu comme disait Issa (jésus) jeter des perles au cochon. au mieux il s'en serviront pour extirper des fortunes aux gens et c'est à peu prés le pire qui puisse arriver. La chapelle de Charcot fut le capital beaucoup et pas seulement de Freud et ses épigones. Tu te dis aussi que tu as jeté tellement de perles à tellement de cochons qu'un de plus ou de moins ne changera pas grand chose à l'affaire, c'est sensé. et la bonne foi est par essence payée. C'est pourquoi tu n'as pas encore brulé ce cahier. De kafka je retiens la métomorphose et lui aussi voulait que l'on brule ces cahiers que sa soeur s'est vite chargé de publier. On n'est jamais trahi que par les plus proches. Le lointain cesse dés que cesse le regard. je ne garantis donc pas que ce soit un bon pari pour l'éternité, mais continuons.
Comment recomposer ce qui a été déconstruit au fil du temps? les identités naissent et grandissent s'étiolent et meurent. au jour le jour, au matin le matin, au soir le soir. Mon dieu comme les enfants veulent grandir vite et comme les vieillards veulent vieillir lentement.
Ce qu'on appelle tantôt psychologie de bas étage et tantôt psychologie de haute volée une science qui n'a ni queue ni tête, comme une parole prolongée par laquelle on entre et on sort à chaque souffle. Et dit l'irlandaise, il faut payer le médecin qu'il tue le malade ou la maladie. Ceci étant, la psychologie plus on y pense, etst la seule science qui importe l'homme le confort que ni sa richesse ni ses enfants ni ses passions ne peuvent lui apportter. C'est la science qui répond à la seule question qui vaille, au seul besoin de l'être, l'équilibre de soi, la cessation de la souffrance intérieure, l'épuisement de la quête. Et quand je dis elle réponds, évidemment je profère une insanité, la psychologie fait profession de répondre à la question de l'être, comme la médecine fait profession de guérir, l'histoire fait profession de raconter. La psychologie est la science de l'enterrement rapide et outeux sans faux frais ni taxes ni impots. La science de la cessation de paiement, le café au lait du bien être, parfois un chocolat chaud.
De même l'art d'écrire est un art de l'enballement, quelques idées justes qui viennent à point nommé, autour desquelles se tisse une toile de mots et d'idées accessoires. C'est pourquoi on prend cette vague comme on peut et on peut la monter des siècles entiers s'il le faut, elle s'auto-alimente, le tout est d'avoir la plume rapide, comme dans la marine à voile, quand le souffle est là il ne faut pas l'arrêtter.
Restons-en donc petits collègues aux joies du métier de psychologue et restons en donc mon enfant à l'idée que nous devrions nous faire de l'héritage, en anglais the legacy.
Mon testament pour aujourd'hui en ce petit matin de mai, un samedi ou un mercredi, je ne sais plus, ou peut être les deux, ets un poème, une ode à l'imagination dans toute son audacité, l'amie et l’ennemie de l’intérieur, celle qui vole-au-vent sans arrêt, en continu, ne s’arrête jamais, observe toujours. L'homme qui n'a rien à faire peut tout imaginer, jusqu'à sa propre mort qui n'arrivera jamais quand il le voudra. Mon testament pour aujourd'hui est celui de l'affirmation encore renouvelée de la faillite d'une civilisation et c'est aussi de la brisure de mon être intérieur qu'il est question.
Mon testament pour aujourd'hui est un filet de larmes qui prolonge et porte la douleur dans mon coeur et dans mes yeux, c'est celui de mon absolue répugnance que j'ai pour les mélanges de toutes sortes, l'absolu mépris que j'ai pour les cultures qui cherchent à préserver le passé, à thésauriser le présent afin d'hypothéquer l'avenir. Mon testament pour aujourd'hui est celui de l'oubli nécessaire qui lui seul peut préserver l'avenir au prix de l'erreur s'il le faut parce que l'oubli et l'erreur trouvent toujours qui peut les excuser. Cet acte n'est pas loin d'être une forme de suicide sociale, comme en économie on parle de décroissance.
Mon testament pour aujourd'hui mes enfants du plus profond de moi même est que la tentative de reconstruire le temple est le vœu de ceux qui veulent éternellement le piller, non celui de ceux qui ne veulent qu'y prier.
Ce dont j'ai peur et c'est ce dont tu as conscience, c'est que ces mots jetés sur la page pour entretenir un besoin de vie et de continuité ne deviennent par la suite la base sur laquelle se jetteront des milliers de commentateurs pour faire des profits substantiels. Ce que tu écris rendra riche des milliers de littérateurs, c'est un peu comme disait Issa (jésus) jeter des perles au cochon. au mieux il s'en serviront pour extirper des fortunes aux gens et c'est à peu prés le pire qui puisse arriver. La chapelle de Charcot fut le capital beaucoup et pas seulement de Freud et ses épigones. Tu te dis aussi que tu as jeté tellement de perles à tellement de cochons qu'un de plus ou de moins ne changera pas grand chose à l'affaire, c'est sensé. et la bonne foi est par essence payée. C'est pourquoi tu n'as pas encore brulé ce cahier. De kafka je retiens la métomorphose et lui aussi voulait que l'on brule ces cahiers que sa soeur s'est vite chargé de publier. On n'est jamais trahi que par les plus proches. Le lointain cesse dés que cesse le regard. je ne garantis donc pas que ce soit un bon pari pour l'éternité, mais continuons.
Comment recomposer ce qui a été déconstruit au fil du temps? les identités naissent et grandissent s'étiolent et meurent. au jour le jour, au matin le matin, au soir le soir. Mon dieu comme les enfants veulent grandir vite et comme les vieillards veulent vieillir lentement.
Ce qu'on appelle tantôt psychologie de bas étage et tantôt psychologie de haute volée une science qui n'a ni queue ni tête, comme une parole prolongée par laquelle on entre et on sort à chaque souffle. Et dit l'irlandaise, il faut payer le médecin qu'il tue le malade ou la maladie. Ceci étant, la psychologie plus on y pense, etst la seule science qui importe l'homme le confort que ni sa richesse ni ses enfants ni ses passions ne peuvent lui apportter. C'est la science qui répond à la seule question qui vaille, au seul besoin de l'être, l'équilibre de soi, la cessation de la souffrance intérieure, l'épuisement de la quête. Et quand je dis elle réponds, évidemment je profère une insanité, la psychologie fait profession de répondre à la question de l'être, comme la médecine fait profession de guérir, l'histoire fait profession de raconter. La psychologie est la science de l'enterrement rapide et outeux sans faux frais ni taxes ni impots. La science de la cessation de paiement, le café au lait du bien être, parfois un chocolat chaud.
De même l'art d'écrire est un art de l'enballement, quelques idées justes qui viennent à point nommé, autour desquelles se tisse une toile de mots et d'idées accessoires. C'est pourquoi on prend cette vague comme on peut et on peut la monter des siècles entiers s'il le faut, elle s'auto-alimente, le tout est d'avoir la plume rapide, comme dans la marine à voile, quand le souffle est là il ne faut pas l'arrêtter.
Restons-en donc petits collègues aux joies du métier de psychologue et restons en donc mon enfant à l'idée que nous devrions nous faire de l'héritage, en anglais the legacy.
Mon testament pour aujourd'hui en ce petit matin de mai, un samedi ou un mercredi, je ne sais plus, ou peut être les deux, ets un poème, une ode à l'imagination dans toute son audacité, l'amie et l’ennemie de l’intérieur, celle qui vole-au-vent sans arrêt, en continu, ne s’arrête jamais, observe toujours. L'homme qui n'a rien à faire peut tout imaginer, jusqu'à sa propre mort qui n'arrivera jamais quand il le voudra. Mon testament pour aujourd'hui est celui de l'affirmation encore renouvelée de la faillite d'une civilisation et c'est aussi de la brisure de mon être intérieur qu'il est question.
Mon testament pour aujourd'hui est un filet de larmes qui prolonge et porte la douleur dans mon coeur et dans mes yeux, c'est celui de mon absolue répugnance que j'ai pour les mélanges de toutes sortes, l'absolu mépris que j'ai pour les cultures qui cherchent à préserver le passé, à thésauriser le présent afin d'hypothéquer l'avenir. Mon testament pour aujourd'hui est celui de l'oubli nécessaire qui lui seul peut préserver l'avenir au prix de l'erreur s'il le faut parce que l'oubli et l'erreur trouvent toujours qui peut les excuser. Cet acte n'est pas loin d'être une forme de suicide sociale, comme en économie on parle de décroissance.
Mon testament pour aujourd'hui mes enfants du plus profond de moi même est que la tentative de reconstruire le temple est le vœu de ceux qui veulent éternellement le piller, non celui de ceux qui ne veulent qu'y prier.
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